Le métier de management, ses challenges et le salaire moyen

Si de nombreux étudiants aspirent à devenir manager en abandonnant les contraintes de la technique ou de l’administratif, peu connaissent...

Si de nombreux étudiants aspirent à devenir manager en abandonnant les contraintes de la technique ou de l’administratif, peu connaissent vraiment quelles sont les responsabilités réelles d’un manager, sa charge de travail et les difficultés qu’il peut rencontrer dans le cadre de ses activités. Cet article présente les quelques facettes de l’activité d’un manager en général, de son pouvoir de décision et des prestations qu’il est susceptible de pouvoir espérer.

De lourdes responsabilités mais une très faible marge de manœuvre

management echecContrairement aux idées reçues, le rôle d’un manager n’est pas de dicter des directives à des personnes sous sa responsabilité : son champ d’action est bien plus large et beaucoup plus complexe qu’il n’y parait aux yeux du grand public. Il faut dans un premier temps discerner le rôle du manager opérationnel, dont le champ d’action est limité à conduire un ou des projets à sa réussite, et le manager de ressources humaines, qui donne des objectifs aux personnes sous sa responsabilité, effectue un suivi périodique et apprécie le travail réellement réalisé. Cet article concerne principalement ce dernier.

Le manager a pour principal objectif de suivre, entretenir et améliorer une équipe de différents profils. Avec un budget déterminé chaque année et des directives stratégiques venues de sa direction, le manager s’assure à ce que son équipe puisse réaliser les objectifs qui lui sont fixés. Tout au long d’une année fiscale, il aura à remotiver certaines personnes, prendre des décisions ou entreprendre des actions permettant d’atteindre ces objectifs, et parfois faire des choix douloureux comme provoquer ou inciter le départ d’un de ses collaborateurs, en fonction de critères factuels (résultats, comportements, qualité du travail accompli, reporting…).

Outre le management de personnes, il aura à s’assurer que l’ensemble des projets ou actions de ses collaborateurs soit dûment tracés dans des outils de reporting, qui serviront à la direction et aux achats pour les objectifs ou actions à déterminer pour le prochain exercice fiscal.

 

Le cursus et les formations pour devenir manager

reussite management escaliersJusqu’au milieu du 20ème siècle, il n’existait pas réellement de formation spécifique pour devenir manager : les promotions internes étaient de mise, et les simples employés pouvaient espérer obtenir un poste à responsabilité via leur ancienneté et leurs succès sur le terrain. Depuis, la révolution numérique et la mondialisation ont un peu changer la donne.

Avant de ne donner de faux espoirs, il faut savoir que tout le monde ne peut pas être manager. Certes, les lacunes ou déficiences peuvent être comblées via un cursus scolaire adéquat ou des formations professionnelles, mais la personnalité joue beaucoup pour obtenir le poste souvent convoité. Un manager doit être ouvert, curieux de la personnalité humaine, visionnaire, flexible et pragmatique face à des situations parfois délicates. Un très bon technicien ou un excellent ingénieur ne fera pas forcément un bon manager, si leur centre d’intérêt s’articule sur la technologie ou les sciences appliquées. A noter également que pour des grandes sociétés ou des entreprises axées sur l’international, la maîtrise de l’anglais est un prérequis non négociable.

Cependant, rien ne vous empêche de tenter votre chance dans une école de management ou de commerce, ou de demander à votre employeur une formation sur mesure pour comprendre les rouages du métier de manager. C’est une expérience enrichissante, et même si le métier de manager ne vous convient pas, des débouchés intéressants dans la vente ou la gestion seront une bonne sortie de secours.

 

Quelle est la différence entre un bon et un mauvais manager ?

Ne pas confondre avec le métier de chasseur, bien entendu…

Si quelqu’un affirme qu’un bon manager, c’est quelqu’un qui dicte des directives, on peut lui rétorquer que c’est également valable pour un mauvais manager. Plus sérieusement, on reconnait les qualités d’un manager à la capacité de déceler rapidement la personnalité des personnes qu’il encadre, et à en tirer le meilleur, quelque soit la situation. Un bon manager saura positionner ses effectifs sur des missions où ils seront le plus efficace, et permettra à ceux-ci de progresser dans leur carrière, en toute transparence.

Un bon manager pratique la politique de la porte ouverte, reste à l’écoute, n’hésite pas à aider ou à assister ses collaborateurs en difficulté. Il saura réagir efficacement aux imprévus et gardera son calme même en réunion de crise. Rassurant, un bon manager sera respecté voire vénéré par les personnes qu’il dirige, et ne tombera pas dans l’excès d’autorité si caractéristique des personnes en manque de maturité ou de confiance en soi. Un bon manager inspire le respect, mais pas la crainte !

envol manager equipe

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *